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samedi 16 octobre 2010

CHAPITRE 22 : les dérives du sport, le dopage.

CHAPITRE 22 : les dérives du sport, le dopage.

LE DOPAGE EN COURSE A PIED ET LES TRICHERIES.
Le sport n’échappe pas au fléau que représente le dopage, il suffit d’ouvrir les yeux et de suivre les affaires les unes après les autres, que ce soit dans le cyclisme, en athlétisme, ou dans les autres sports, je ne veux absolument pas polémiquer, ce n’est pas le but, mais on ne peut malheureusement pas parler de performances exceptionnelles, sans avoir un doute sur la manière d’obtenir des résultats étonnants, d’autant que les faits avérés nous démontrent que ces pratiques illicites, sont bien trop courantes.
Nous ne citerons aucun nom dans ce chapitre, volontairement, même pas les initiales, cela n’a aucun intérêt, l’essentiel étant de ne pas se leurrer, certaines performances ne sont pas dignes d’être admirées, bien évidemment celles qui ont été annulées comme la victoire olympique d’un sprinter, ou un record du monde sur 3000 m steeple en 7’55"28, ou encore un record d’Europe féminin sur 1500 m en 3’52"47. Ces performances comme tant d’autres ont été obtenues avec utilisation de produits interdits, se qui discrédite d’autres performances tout aussi "stupéfiantes", mais qui n’ont pas été contrôlées positives, par conséquent : pas vu = pas pris , ce qui est le principe même de la justice, on est innocent à partir du moment où on est pas déclaré coupable d’une infraction à la loi. Les affaires dans le cyclisme comme en athlétisme, nous ramènent à la réalité, les pieds bien sur terre, on ne peut pas continuer de rêver béatement, il nous faut rester lucide, la gloire, l’argent, font perdre la tête des champions, qui ne peuvent se contenter de leurs qualités naturelles, il leur faut la potion magique, le produit qui fait la différence pour être au sommet de la hiérarchie mondiale, en permanence ou sur un seul coup d’éclat, comme ce marathonien recordman du monde, qui se permet de faire une roue spectaculaire, dès la ligne d’arrivée, on ne l’a jamais revu à ce niveau par la suite.
Des cas indiscutables de dopage, il y en a des centaines, tous plus déroutants les uns que les autres, dans le cyclisme, c’est encore plus répandu, les seringues se retrouvent dans les poubelles des hôtels des coureurs, après leur passage, des équipes entières ont été retirées des grands tours, les champions se retrouvent licenciés par leurs employeurs. En athlétisme, le sprint a eu son lot de disqualifiés, et non des moindres, il a fallu rendre puis redistribuer des médailles mondiales et olympiques, cela devient une mascarade, surtout lorsqu’une cérémonie a lieu 2 ou 3 ans après l’évènement principal.
En demi fond, un coureur était devenu champion du monde de cross, il avait battu des records nationaux sur la piste, avant d’être pris par la patrouille. Un autre champion du monde de cross et non des moindres, 5 fois titré, a refusé un contrôle inopiné, il est parti en courant dans la brousse, la sanction a été sans appel, refus de contrôle, disqualification à vie. Car certains champions avertis, peuvent s’enfuir par les fenêtres, afin d’échapper aux sanctions, pas vu , pas pris, un coup pour rien...
En France, notre 1/2 fond a été bien touché par le fléau, certaines progressions spectaculaires ont été ainsi stoppées net, on ne passe pas de 4’15" sur 1500 m féminin à 4’00", niveau international, du jour au lendemain, il fallait bien une explication rationnelle, et cette rationalité est sans équivoque : DOPAGE. Bien entendu, il y a différents dopages, le lourd et le moins lourd, mais comme on dit : qui vole un oeuf, vole un boeuf, il n’y a pas de petit et grand dopage, il y a dopage plus ou moins sanctionné suivant les produits incriminés.
OU COMMENCE LE DOPAGE ?
La frontière n’est pas très bien définie, certains commencent par prendre des compléments alimentaires, sans savoir ce qu’il y a dedans, ils n’analysent pas ce qu’ils mangent, font confiance à la notice qui ne leur dit pas tout, mais la publicité vante bien les effets spectaculaires sur les performances, il n’y a rien de surprenant d’apprendre par la suite, après analyse, que certains produits contenaient des anabolisants ou autres molécules chimiques permettant un accroissement des performances, à l’insu du plein gré des athlètes, qui ne s’étonnent pas avoir gagné en puissance musculaire ou autre.
Le simple fait de croire à un produit miracle, est une démarche dopante, vouloir boire une potion magique, ou un pot belge, ou prendre de la poudre de perlinmpinpin, revient à prendre de l’EPO quelle que soit la génération, on ne sait plus où on en est au juste, 3ème , 4ème, 5ème ? ou des hormones de croissance ou autre manipulation génétique, pouvant vraiment transformer un homme ou une femme en extra terrestre.
A ce stade de ce chapitre, autant vous dire, mon aversion la plus profonde concernant le dopage sous n’importe quelle forme, c’est ni plus ni moins que de la triche, cela fausse toutes les données, notamment celles concernant l’entraînement, qui ne devrait faire appel qu’aux qualités naturelles des athlètes, physiques et psychologiques. Je reste convaincu que l’on peut atteindre le haut niveau mondial sans jamais utiliser le moindre produit dopant, sans le moindre stimulant, simplement avec sa motivation, sa volonté, son investissement dans un entraînement de haute qualité, en collaboration avec un véritable entraîneur, pas un apprenti sorcier.
Pour se convaincre de ce qu’il est possible de réaliser sans jamais tricher, il suffit de voir ce qu’est capable de faire un jeune minime français de 15 ans, que l’on ne peut pas soupçonner de prendre des produits interdits, car là ce serait vraiment triste. 2’35" sur 1000 mètres pour les garçons et moins de 9 minutes sur 3000 mètres, soit avec une VMA supérieure à 20 km/heure, et pour les filles, 2’55" sur 1000 m et 6’40" sur 2000 m, soit une VMA de 18 km/heure. Partant du principe que l’on peut ensuite progresser de quasiment 20 % sur une carrière, la VMA de nos meilleurs minimes pourrait grimper à 24 km/heure et 22 km/h pour nos féminines, ce qui les amèneraient naturellement vers les sommets mondiaux.
Mais voilà, il faut une très grande motivation, avoir un excellent entourage, s’entraîner avec persévérance, ne pas brûler les étapes, et surtout avoir les qualités indispensables au niveau du mental, de la confiance en soi et en son coach, car il en faut bien un , pour atteindre le très haut niveau mondial. Tout est possible pour un jeune de talent, à condition qu’il ne soit pas déjà "grillé" par un entraînement d’adulte, tout est là, on a encore la marge de progression intacte, ou on ne l’a plus, combien de jeunes ne confirment pas leurs brillantes performances en minime ou cadet ? Beaucoup trop, malheureusement, il reste que peu d’exceptions comme Medhi BAALA, et certains se font pincer lors des contrôles anti- dopage, alors que l’on pensait beaucoup de bien d’eux.
LE DOPAGE EST UNE TRICHERIE, MAIS QUE PENSER DES TRICHEURS ?
Se doper pour gagner est une tricherie vis à vis de ceux qui sont résolument honnêtes, qui refusent ce dopage, solution de facilité bien que dangereuse, ce n’est pas respectable, et c’est surtout répréhensible par la loi, je comprend que mes prises de position claires et tranchantes à ce sujet, puissent faire grincer des dents certains coureurs qui pensent que je me mêle de ce qui ne me regarde pas, et qui peuvent même en rigoler entre eux, je les laisse rire, rira bien qui rira le dernier, et de toute manière je n’entre pas dans ce système qui n’est que mensonge.
Par contre, il y a aussi des petits malins, qui ne vont pas se doper pour gagner, mais qui vont tout simplement tricher, inventer un stratagème, pour monter sur un podium, rafler une prime, ou simplement une coupe, juste pour la frime, pour pouvoir se faire mousser auprès de leur entourage, comme ce marathonien à ROTTERDAM, qui passait tranquillement avec sa puce électronique sur sa chaussure, mais bien assis sur son VTT, il a ainsi parcouru 39 kilomètres en père peinard, (pas dans la mare aux canards), pour laisser son vélo et parcourir les 3 derniers kilomètres à pied, en levant les bras au ciel sur la ligne d’arrivée, puis en montant sur le podium des vétérans, 2 h 30’ alors qu’il ne valait même pas moins de 3 heures, ce tri athlète bien connu, qui avait réussi un gros coup à EMBRUN, le but étant d’avoir des articles élogieux dans la presse, photos sur le podium avec ses enfants, tout cela pour attirer les sponsors et récupérer des avantages professionnels. Quelle honte, la honte surtout d’avoir été découvert, d’être disqualifié, viré, discrédité, bref, ce n’est pas joli joli.
Ce cas n’est pas unique, on en a vu d’autres, des vertes et des pas mûres, comme l’autre marathonien qui avait gagné en Belgique, en se relayant avec son coach, qui portait une fausse moustache, manque de bol , la moustache se tire à l’arrivée, mal collée, et la supercherie apparait au grand jour. Idem pour cette marathonienne sortie de nul part, enfin si, de la foule du marathon de CHICAGO, aucune allure, mais elle franchit la ligne d’arrivée en grande triomphatrice, heureusement il y a la vidéo, et les tricheurs sont démasqués. Il y a une multitude de cas avérés, il y a aussi ceux qui prennent le métro, lors des grands marathons, juste pour faire un chrono sur la ligne d’arrivée, comme cette brave dame, V3, qui avait pulvérisé le record du monde de sa catégorie, lors du marathon de PARIS, je l’ai vu arriver, avec sa banane autour du ventre, elle était à peine à 8 km/heure, pas marquée du tout, mais surtout sans aucune allure, et pourtant 2 h 50’ sur la ligne, même les V3 hommes ne font pas mieux.
Assez parlé des tricheurs, c’est leur faire trop d’honneur, ils sont lamentables, pitoyables, ils doivent avoir un pet au casque, il leur faut inventer une autre vie, ces gens là, ne sont pas des sportifs, ce ne sont que des tricheurs, et ce n’est pas bien.
J’en ai terminé avec ce chapitre, je sais que rien ne va changer, que les laboratoires préparent de nouvelles molécules, indétectables dans un premier temps, ce qui laisse toujours une longueur d’avance aux dopés, ceux qui ont suffisament de moyens pour se payer les produits les plus efficaces et surtout indétectables, c’est tellement plus facile d’échapper aux contrôles, il n’y a que les seconds rôles pour se faire prendre dans les mailles du filet, les gros poissons, savent où il faut nager, en eau trouble pour ne pas se faire voir.

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